un territoire
incompatible à
l’activité minière
Il faut d’abord que le Ministère change les règles pour l’identification des territoires incompatibles avec l’activité minière (TIAM). Sinon nous assisterons à une explosion des activités minières dans notre région. Ce sera, pour nos communautés, la perte définitive de territoires exceptionnels avec des lacs et des rivières.
Les règles et balises en vigueur sont elles-mêmes « incompatibles » avec la vraie nature et le vrai potentiel de nos territoires.
Actuellement les corridors et les marges de protection des terres ne sont pas établies de manière à assurer la viabilité des populations ni la sauvegarde des activités existantes dans nos communautés : villégiature, tourisme, plein air, écologie, agriculture.

les tiams et
les claims
concernant l’urgence d’actualiser les règles entourant l’industrie minière
Nous reconnaissons le bien-fondé des TIAM comme moyens pour délimiter l’accès de l’industrie minière aux territoires du Québec. Cela dit, les règles et balises entourant la reconnaissance des TIAM ne permettent pas vraiment de protéger nos lacs, nos rivières, et nos milieux de villégiature et de tourisme. Puis, le fait de réserver « à perpétuité » des territoires au profit de l’activité minière empêcherait, à tout jamais, le développement d’activités de plein air dans de nouveaux territoires.
En traçant ces cartes (TIAM) pour acceptation par le Ministère, les autorités de plusieurs MRC ont réalisé que les règles et balises en vigueur étaient « incompatibles » avec la vraie nature et le vrai potentiel de leurs territoires respectifs. De fait, plusieurs MRC ont essuyé des refus du Ministère à la présentation de leurs cartes. C’est pourquoi un regroupement de MRC est en voie de se former pour inciter le gouvernement à modifier ces règles et balises.
Si l’on accepte de confier aux MRC (un gouvernement de proximité) la tâche de déterminer les territoires incompatibles, pourquoi ne pas leurs accorder une écoute attentive, à elles et à leurs citoyens qui connaissent mieux que quiconque la nature de leur territoire ?
Finalement, il y a fort à parier que si tout le projet des TIAM était conclu conformément aux règles ministérielles actuelles, nous assisterions à une explosion des activités de jalonnage (claims), et ce, particulièrement dans le sud du Québec. Les populations verraient aller aux mains de l’industrie minière, des territoires exceptionnels qui leur appartiennent et qui seraient définitivement perdus.
pour la réserve Papineau- Labelle
Cette Réserve est particulièrement à risque parce qu’il y a déjà des claims de graphite tout autour et même à l’intérieur de la Réserve. Si ces concessions (en référence aux cartes) étaient finalement acceptées selon les règles du Ministère, la réserve naturelle Papineau-Labelle deviendrait inévitablement une réserve minière.

En supportant le Regroupement de la Protection des Lacs de la Petite-Nation (RPLPN)
Les règles de protection des territoire, établies par le Gouvernement, vont à l’encontre du principe environnemental et du bien-être des populations.