Un historique environnemental
« préoccupant » des sociétés minières au Québec

La feuille de route des expériences minières est, à ce jour, plutôt « déroutante », c’est le moins qu’on puisse dire : erreurs humaines, accidents, négligences, déversements, rejets illégaux, restaurations inachevées. Des exemples concrets en témoignent, malheureusement.

• Les déversements et les rejets non contrôlés et « illégaux » causés par des erreurs humaines, des accidents, de la négligence d’entretien ou du ruissellement des eaux lors de fortes pluies ou de la fonte des neiges rapide.
• La restauration post-exploitation des sites miniers a été fréquemment déficiente, et ce, lorsqu’elle n’a pas été carrément abandonnée.
• La faiblesse de la législation, de la règlementation, des mécanismes de contrôle, des inspections, et des pénalités qui ne reflètent pas les dégâts causés à l’environnement. Ces mesures compensatoires ne sont aucunement dissuasives.
• On n’a qu’à penser au projet de Minerai de fer Québec, au Lac Bloom près de Fermont. La compagnie a demandé et obtenu l’autorisation de remplir 8 lacs environnants avec des résidus miniers, même si le BAPE s’objectait à cette demande.
  
  

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