projets
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Grenville
D’autres régions incompatibles à l’exploitation du graphite existent au Québec
La population a le pouvoir de freiner l’exploitation d’une mine quand le projet menace le bien-être d’une communauté. En voici un exemple : la mine Miller à Grenville, MRC d’Argenteuil dans la région des Laurentides.
- La demande du permis d’exploitation est reportée de deux ans (2021 à 2023) par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) qui repousse l’analyse en attendant l’évaluation des impacts sur l’eau, la poussière et les érables.
- Une poursuite « bâillon » de 96 millions, intentée par la compagnie minière Miller à l’endroit de la municipalité de Grenville, a été abandonnée ; c’est grâce à une forte opposition de la population locale et une réprobation générale au Québec. En revanche, la Municipalité s’engage à accepter le projet minier si, dans le cadre du BAPE, les audiences arrivent à démontrer une acceptabilité sociale de la part des citoyens.
mine de graphite
de Saint-Aimé-du-Lac-
des-Île
Les compagnies minières ont mauvaise réputation en matière de pollution de l’environnement.
Cela dit, quand elles sont prises en défaut, les conséquences sont minimes. En voici un exemple : la Mine de graphite de Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, au sud de Mont-Laurier dans les Laurentides.
- Depuis 2012, les multiples rejets de contaminants dans l’environnement. La minière Imerys Graphite & Carbon Canada a reçu plusieurs avis de non-conformité de la part du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) au Québec. Par exemple, celui d’un parc à résidus qui a laissé fuir des eaux contaminées durant 10 mois en 2012. La cause : un entretien déficient de ce type de parcs. La conséquence : une simple petite amende de 11 250,00 $. Un inspecteur du Ministère avait constaté ce rejet de contaminants.
Saint-Michel-des-Saints
Trop souvent, le gouvernement ne tient pas compte des recommandations du BAPE. Une insensibilité du gouvernement face aux risques de pollution dans les zones de villégiature avoisinantes (parc touristique du Mont-Tremblant, parc régional du Lac Taureau).
Voici le cas du projet minier Nouveau Monde Graphite, à Saint-Michel-des-Saints dans Lanaudière.
- Les travaux de construction de la mine ont été autorisés par un décret du gouvernement québécois en février 2021. Pourtant, le BAPE estime que des bonifications sont nécessaires avant d’autoriser ce projet. Les évaluations, recommandées dans son rapport, devraient d’abord être faites pour vérifier les incertitudes liées au projet. Cela concerne la qualité de l’eau, la valeur des propriétés, l’héritage minier. Bref, il s’agit de la la qualité de vie des résidents et de la cohabitation avec cette mine.
- Malheureusement, une étude hydrogéologique n’aura donc pas lieu. Cette étude visait à valider l’efficacité de la nouvelle méthode proposée par l’entreprise pour traiter ses déchets miniers acides. Plusieurs citoyens ont signalé les dangers que ce projet pourrait créer dans l’environnement. Ils craignent, entre autres, que l’extraction du minerai engendre des résidus acides qui contaminent le site minier et se déversent dans les zones de villégiature avoisinantes : les parcs du Mont-Tremblant et du Lac Taureau.
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