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Dans le contexte de la nécessaire transition énergétique, on va passer d’une économie de l’extraction des énergies fossiles à celle de l’extraction des minéraux.
La ceinture géologique de Grenville, qui parcourt tout l’Outaouais, les Laurentides et Lanaudière, est très riche en graphite — l’un de ces minéraux actuellement recherchés pour la fabrication de piles électriques.
Des sites ont déjà été identifiés par le ministère des Ressources naturelles comme étant prometteurs.
Un vaste réseau de claims (concessions minières) parcourt déjà tout ce territoire.
Parmi ceux-ci, le projet La Loutre de Lomiko Metals Inc, qui est en plein cœur de notre région, a atteint le stade de l’étude économique préliminaire (EEP).
Le rapport de Lomiko indique que le projet La Loutre, une vaste mine à ciel ouvert, serait économiquement rentable et aurait une durée de vie de 15 ans. La compagnie est à réaliser une 3e campagne de forage afin d’augmenter ses réserves et la durée de vie de la mine.
Le projet de La Loutre est situé au centre de la ligne de partage de deux bassins versants qui ont un impact sur la majorité de la population de la Petite-Nation.
Source image: https://www.rpns.ca/bassins-versants/
Tout le territoire environnant est propice au développement de mines semblables à celle de Lomiko puisque les règles du Ministère (TIAM) sont minimales quant à la protection des lacs, des rivières et des milieux habités.
Le gouvernement du Québec encourage tellement l’industrie minière qu’il va jusqu’à permettre les déversements de résidus miniers dans les lacs.
Nous avons rencontré notre député et ministre de la Région, mais aussi le ministre des Richesses naturelles et le ministre de l’Économie. De toute évidence, le gouvernement semble déterminé à maintenir tel quel sa règlementation sur les territoires incompatibles à l’activité minière.